Dernier épître de Darla, pasteure à St-Pierre et Pinguet

Trouver dans ma vie ta présence,
Tenir une lampe allumée,
Choisir avec toi la confiance,
Aimer et se savoir aimé.
 Nos voix unies 337

Aimer et se savoir aimé… ça peut transformer une vie… et peut-être même le monde. Toutefois, comme le chante Vigneault : « Qu’il est difficile d’aimer. » Notre monde a tant besoin d’amour. Nul besoin de vous faire un dessin, je le sais. Il y a tant de souffrances et de haine, de mépris, d’indifférence et de peur dans le monde. L’amour peut dissiper tout cela (1 Jean 4, 18). C’est sans doute pour cela que Jésus ne donne qu’un commandement à ses disciples. « Aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous vous reconnaîtront pour mes disciples : à l’amour que vous aurez les uns pour les autres. » (Jean 13, 34-35) Aimer et se savoir aimé : c’est cela, la vie chrétienne.

Dimanche dernier pendant le culte, après la projection d’une vidéo dans laquelle défilaient des moments dans la vie de Saint-Pierre et Pinguet durant mes années de ministères (2008 à 2010 et 2014 à 2025), les personnes présentes ont eu l’opportunité de partager ce qu’elles avaient constaté en regardant toutes ces images. Lindsay a répondu : « On voit beaucoup d’amour ! »

Oui, nous formons une belle communauté chrétienne rayonnante d’amour. Comment pouvait-il en être autrement ? Évidemment, il nous arrive de commettre des erreurs, car nous ne sommes pas toujours à notre meilleur. J’ai pourtant la conviction qu’ensemble nous avons toujours cherché à partager l’amour dont nous sommes aimés du Christ. Il est parfois difficile d’aimer mais il est incontestablement plus facile d’aimer quand on se sait aimé.

Alors je veux tout simplement vous remercier de m’avoir aimée d’une si belle manière depuis toutes ces années. Merci pour ce beau moment que nous avons partagé dimanche dernier, aussi savoureux et varié que le déjeuner-goûter.

Dans les mots que vous m’avez adressés, vous avez été nombreux à souligner l’amour qui m’habite et que dont j’ai essayé de vous aimer, au meilleur de mes capacités. En fait, je crois que nous reflétons l’amour qui nous habite les uns, les unes pour les autres. Aimer de la sorte nous transforme mutuellement. Je ne suis ni la même femme, ni la même pasteure parce que je vous ai aimés. Même si nous n’en sommes pas toujours conscients, cela nous transforme, petit à petit, et, par le fait même, ça transforme le monde autour de nous. C’est aussi simple que cela, la vie de disciple.

En terminant, je fais miens ces mots de Paul dans sa lettre aux Philippiens :

Je rends grâce à mon Dieu chaque fois que j’évoque votre souvenir : toujours, en chaque prière pour vous toutes et tous, c’est avec joie que je prie, à cause de la part que vous prenez avec nous à l’Évangile depuis le premier jour jusqu’à maintenant. Telle est ma conviction : Celui qui a commencé en vous une œuvre excellente en poursuivra l’achèvement jusqu’au jour de Jésus Christ. Il est bien juste pour moi d’être ainsi disposée envers vous, puisque je vous porte dans mon cœur, vous qui…prenez tous part à la grâce qui m’est faite. » (Philippiens 1, 3-7).

Bonne continuation !

En Christ,

Darla, votre sœur qui a été bénie d’être votre pasteure

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